Ce que nous pouvons changer

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Parfois  la vie nous sert des plats que nous pouvons trouver quelque peu indigestes et nous nous sentons démunis car nous n’y pouvons rien changer.

L’actualité regorge d’événements chaotiques et nous nous sentons à bien des égards impuissants à faire bouger les lignes.

Certaines fois nous agissons d’une certaine manière que nous regrettons après, nous fustigeant de n’avoir pas su nous comporter autrement.

Alors que faire ?  Subir en courbant l’échine ?

Nous le savons, il y a un certain nombre d’événements qu’ils soient personnels ou collectifs sur lesquels nous n’avons pas directement prise.

Là où nous avons une marge de manœuvre c’est sur comment nous réagissons, comment nous vivons les choses.

Bien sûr il est légitime et sain d’éprouver certaines fois colère, indignation, peur, regret… Nous sommes des êtres sensibles pourvus d’émotions… Le tout est de ne pas rester coincé dans cet état, d’accueillir ce que nous ressentons, d’accepter ce qui est,  non dans le sens d’une résignation mais dans le constat d’une réalité bien présente.

Ce qui est un levier fort, c’est l’histoire que je me raconte à propos de ce qui se passe.

Est-ce que je passe en mode Victime, défaitiste ? 

« De toute façon, c’est toujours la même chose… » « Le monde va mal et il n’y a rien à y faire ! » « La vie est vraiment trop dure !  » « Il n’y a qu’à moi que ça arrive ! »

Ou est-ce que je me questionne sur ce que la vie est en train de m’enseigner ? En quoi cela me fait grandir ? Qu’est ce que j’apprends de la situation ? Qu’est ce que ça me pousse à faire différemment ou encore plus ?

Face aux événements collectifs, est ce que je reste en mode indigné, sans rien faire, en propageant des discours alarmistes qui plombent le moral ou est ce que je me mobilise ? 

Plusieurs voies s’offrent à moi :

J’interviens directement sur les sujets en question, s’il y a des leviers d’action et que c’est mon élan.

Je cultive un état d’esprit plus conforme à mes valeurs que le climat ambiant

J’œuvre ailleurs sur mes sujets de prédilection et dans mon domaine de compétences…

Et ainsi je contribue, à ma façon, à créer le monde auquel j’aspire.

Face à certains de mes comportements que je peux estimer peu pertinents voire inadéquates, est ce que je me juge ou est-ce que j’ouvre mon cœur à moi-même embrassant mes ombres tout comme ma lumière  et en tire les leçons ?

Vous l’aurez compris, ce que nous pouvons changer c’est bel et bien notre attitude face à la vie, notre relation à nous-même et au monde !

Et vous, quelle attitude cherchez-vous à cultiver ?